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C'est au Moyen-Age, avec la découverte du collier d'épaule, que le cheval devint un travailleur lourd dans les champs. Dans les zones aux terres lourdes, il fallait un tracteur puissant, capable de travailler de longues heures. Mais on en avait besoin aussi sur les pavés de la ville comme camionneur, dans les mines pour acheminer les wagons de charbon, ou le long des fleuves et des canaux pour haler les chalands et les péniches.

Il fut une grande richesse pour nos paysans jusqu'à son déclin au XVIIIe siècle, au cours duquel les nombreuses guerres ravagèrent notre élevage du "cheval flamand". Après les premières années de l'Indépendance, l'élevage se redresse lentement. Il s'organise avec la création de livres généalogiques (Stud-Books). C'est alors que commence la période glorieuse du Cheval de Trait Belge et du Cheval Ardennais, avec un sommet en 1900.

En 1913, le pays comptait 267.160 chevaux. Au sortir de la première guerre mondiale il restait 161.000 chevaux en Belgique. En 1928 on était revenu au niveau d'avant-guerre. En 1935 le cheval de trait ardennais reprit son identité propre et fit l'objet d'une sélection spécifique, à côté du cheval de trait belge. Contrairement à ce qui s'était passé en 1914-1918, l'élite du cheptel chevalin sortit presque indemne de la guerre 40-45, beaucoup plus motorisée. En 1945, il y avait toujours en Belgique 249.000 chevaux.

Après la guerre, la mécanisation s'installera dans toutes les activités de nos fermes, à commencer par le tracteur. En outre la disparition des exploitations agricoles, des 250.000 fermes recensées en 1950 il en restait 104.000 en 1985, entraîne une réduction drastique des chevaux agricoles. Il est de 16.300 unités en 1985. Et pourtant le cheval de trait n'est pas mort! L'amour du cheval est profondément ancré chez nos cultivateurs. Un noyau d'éleveurs est resté, contre vents et marées, attaché au cheval de trait.

La docilité, l'énergie, la vitalité, la vivacité, l'intelligence, l'obéissance, la force, l'endurance, la robustesse, les proportions bien équilibrées et les allures impeccables du cheval de trait belge ne peuvent que soulever l'admiration, que l'on soit éleveur averti ou simple profane. Certes, ses utilisations agricoles restent de nos jours très limitées mais on constate que dans certains travaux, le cheval reste irremplaçable. C'est le cas dans les exploitations forestières, notamment dans le débardage des arbres, où le cheval excelle, grâce à sa docilité et à sa force.

 N.B: regardez bien les 3 photos des années 1970-80, 3 chevaux de notre région.

2 chevaux de Gaspard Hick de Hombourg (1971 et 1979) et 1 cheval de Jakob Pelzer de Walhorn.



1880-1890


1890-1900


1900-1910


1920-1930


1930-1940


1950-1960


1960-1970


1970-1980

1971 - prop. Gaspard Hich de Hombourg 1979 - prop. Jakob Pelzer de Walhorn 1979 - prop. est Gaspard Hick de Hombourg

2010-2020

le propriétaire, monsieur Hick de hombourg.
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